Contrôle coercitif = danger
Contrôle coercitif = danger
Au Canada et ailleurs, les assassins des femmes sont la plupart du temps leur partenaire ou leur ex-partenaire. En connaissant mieux les signes et les risques, on pourrait prévenir ces meurtres.
Plusieurs études montrent que la présence de contrôle coercitif augmente le risque de violences graves ou mortelles. Cela se produit surtout quand la victime essaie de partir ou vient de se séparer de son partenaire.
Malheureusement, les « signaux d’alarme » ne sont pas toujours vus comme des signes de danger. Les meurtres conjugaux ne sont pas toujours précédés de violence physique.
Des chiffres qui parlent
- Dans 92 % des cas de meurtres étudiés au Royaume-Uni, il y avait du contrôle coercitif.
- En moyenne, 75 % des meurtres conjugaux au Canada ont lieu quand la séparation est proche.
- Pour presque une victime sur trois, le meurtre ou la tentative de meurtre était le premier acte de violence physique.
Les féminicides en contexte conjugal font partie des « meurtres les plus prévisibles ».
Repérer pour mieux agir
Comme professionnel.le ou proche d’une victime, si vous repérez ces signes, vous pourrez aider à :
- Éviter que la violence se répète et s’amplifie.
- Mettre en place rapidement des moyens de protection physique et psychologique pour la victime et ses proches.
- Rendre les auteurs de violence responsables de leurs actes.
À retenir
- Il n’y a pas toujours de violence physique avant un féminicide commis par un (ex-)partenaire.
- Il y a toujours des signaux d’alarme : le contrôle coercitif en est un très important.
- Si on apprend à voir les signes de contrôle coercitif, on peut aider à sauver des vies.
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