Repérer

Un partenaire violent cache souvent son vrai visage en public. Dans ces conditions, c’est difficile d’imaginer ce qui se passe vraiment dans la relation.  

Pour pouvoir identifier le contrôle coercitif, on doit se rappeler : 1) qu’il n’existe pas de profil type d’agresseur ; 2) qu’il n’existe pas non plus de profil type de LA femme victime de violence conjugale.  

On en retrouve dans toutes les catégories de la population, peu importe le niveau d’éducation, l’âge, le statut économique ou l'appartenance ethnoculturelle. 

Très souvent, en matière de violence conjugale, on scrute à la loupe les réactions de la victime. Et si on changeait notre regard pour se tourner vers les actions et les intentions de l’auteur de violence?  

Quand on comprend le contrôle coercitif, on remplace la question « Pourquoi la victime n’est-elle pas partie? » par « Comment l’agresseur s’y est-il pris pour l’empêcher de partir? » 

Même s'il n'y a pas de marque physique de violence, il existe toujours des signes qui peuvent nous alerter sur la présence de contrôle coercitif dans une relation. On doit prendre ces signes au sérieux, car ils peuvent annoncer un danger pour la victime ou ses proches. Apprenons à les détecter!  

Le contrôle coercitif, c’est très différent d’une banale chicane de couple. Ce n’est pas non plus le produit d’une relation mouvementée.

S’informer sur les différences entre le contrôle coercitif et les conflits qui peuvent arriver dans un couple permet : 1) de mieux identifier ce à quoi on fait face et 2) comment y réagir.