Le contrôle coercitif

Le vrai visage de la violence conjugale

Qu’est-ce que c’est?

Se sentir prise au piège dans une cage invisible. Ne plus pouvoir décider pour soi-même. Obéir, pour éviter les représailles. Avoir peur, tout le temps. C’est le quotidien que décrivent les femmes victimes de violence conjugale. Un quotidien où elles sont privées de ressources et de leur liberté.

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Notre démarche

Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale a développé une expertise sur le contrôle coercitif dans l’objectif d’améliorer l’identification de la violence conjugale par tous les acteurs de la société, de mieux protéger et défendre les droits des femmes et des enfants qui en sont victimes.

Foire aux
questions

Y a-t-il une différence entre le contrôle coercitif et la violence conjugale?

Les deux termes désignent le même phénomène, mais la notion de contrôle coercitif donne une vision élargie de la violence conjugale. C’est une nouvelle paire de lunettes pour regarder la violence conjugale dans son ensemble. Elle permet de rendre visible une série de comportements et de règles qui se répètent et durent dans le temps, plutôt que des événements isolés. 

S'il n'y a pas de violence physique, est-ce si dangereux?

Malgré la croyance populaire, le danger n’apparaît pas seulement lorsque le partenaire utilise la violence physique. Une étude a montré que dans 1 cas sur 3 de meurtre ou de tentative de meurtre en contexte conjugal, il n’y avait pas eu de violence physique avant le passage à l’acte.  

Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de violence physique qu’il n’y a pas de danger, au contraire. La jalousie obsessionnelle, la non-acceptation de la séparation et le harcèlement sont quelques-uns des indicateurs de risques qui doivent alerter. 

Pour en savoir plus sur les comportements qui devraient nous alerter, consultez la fiche Détecter la dangerosité.

Les femmes sont-elles aussi contrôlantes que les hommes?

C’est un fait démontré : dans la très grande majorité des cas de violence conjugale, c’est l’homme qui est l’auteur de violence et la femme qui en est victime. Les conséquences de la violence des hommes sont particulièrement destructrices.  

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de rapporter des blessures corporelles et des conséquences psychologiques et émotionnelles découlant de la violence vécue. En 2021 au Québec, 100 % des victimes d’homicide conjugal étaient des femmes (INSPQ, 2022).  

Pour en savoir plus sur comment la violence conjugale affecte de façon disproportionnée les femmes, et notamment celles à la croisée des oppressions, consultez la fiche Victimes : un profil type?

Je fréquentais le couple, mais je n’ai jamais vu qu’il y avait de la violence conjugale. Pourquoi?

Un homme qui utilise le contrôle coercitif envers sa partenaire n’agit pas de la même manière avec les autres. Souvent, l’entourage ne peut pas imaginer que le conjoint est violent. Le conjoint peut en effet se montrer calme, agréable et gentil en public.  

Parfois aussi, certains comportements violents pris séparément peuvent paraître banals ou être considérés comme normaux. C’est le cas de la jalousie, de la géolocalisation du téléphone ou de la gestion des finances par l’homme. 

Pour en savoir plus sur les signes qui peuvent alerter, consultez le parcours Repérer.

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